Titre : La chute de la série Les espaces d’eau

Médium : Sérigraphie sur photo  / papier Canon Satin Photo 240 gsm
Dimensions : 16 pouces X 24 pouces
Année : 2018

Description:

Ce travail s’inscrit dans une dimension de perception que l’individu a face à son milieu. Je construis ou bien je travaille des environnements architecturaux probables et improbables qui nous questionnent sur notre position dans la société. J’explore beaucoup la relation entre la forme et le fond dans un langage visuel géométrique et épuré.

L’eau est l’élément central de cette série de photos/sérigraphies, je la présente en l’enfermant ou l’encadrant dans un espace. C’est un élément de notre monde qui n’a pas de forme, qui est fluide et qui doit être circonscrit dans un espace donné pour ne pas qu’elle s’échappe. L’idée d’emmurer ou de confiner l’eau va à l’encontre de sa propre nature. C’est un peu le duel entre ce que l’élément nous offre (l’eau) et comment l’humain nous la propose, comment il la confine dans un espace pour ses usagers. De plus, l’eau est un élément fort qui nous ramène tous à un souvenir ou à un sentiment de bien-être, même quand elle est présentée dans des lieux emmurés. Ces œuvres se présentent comme un appel à la réflexion, tant d’un point de vue humain, spirituel, qu’esthétique.

L’œuvre La chute, de la série Les espace d’eau fait référence à l’urgence climatique et à un possible crash où toute l’humanité serait emportée. Depuis des dizaines d’années, les scientifiques nous répètent que c’est le temps d’agir. La sécheresse, les feux de forêt, les pluies diluviennes, la crise de l’eau sont des alarmes importantes de plus en plus présentes. L’œuvre fait référence à nous-même, à notre société et à l’humanité entière où tout est finalement lié.  On retrouve dans l’œuvre une diversité du monde vivant en chute libre où les armes possibles pour nous sauver, présentées en métaphores, comme les puises à piscine, les crochets de sauvetage sont bien accrochés, inactifs, en regardant le crash se dérouler.